ANTANANARIVO, 16 mars
-- Les militaires malgaches pro-opposition ont pris lundi soir le
palais présidentiel situé aucentre d'Antananarivo, délaissé par le
président Marc Ravalomanana.
Des rafales et deux explosions de roquettes ont été
entendues vers 19h00 lundi. Deux chars ont été utilisés dans
cette action des militaires contre le palais Ambohitsorohitra.
Les militaires pro-opposition ont fait usage de
roquettes qui ont pourtant touché le bâtiment de la Banque centrale qui se
trouve près du palais présidentiel, a affirmé à Chinese media un agent
depolice.
Selon des informations, le président Ravalomanana se
trouve à Iavoloha, un autre palais présidentiel situé à environ 10 km au
sud du centre-ville.
A Iavoloha, des milliers de supporters de
Ravalomanana se sont rassemblés autour du palais présidentiel, bloquant
toutes les routes vers et venant de l'entrée principale du palais pour
empêcher d'éventuelles attaques.
Lundi après-midi, le chef de l'opposition, Andry
Rajoelina, a appelé les forces de l'ordre à arrêter le président
Ravalomanana, qui a refusé de démissionner, ce qu'exige
l'opposition.
Le nouveau développement de la crise politique
malgache intervient quelques jours après l'arrivée du colonel André
Ndriarijaona au poste de chef d'état-major des forces armées.
Lors d'une conférence de presse lundi, le colonel
Ndriarijaona a déclaré: "Si Andry Rajoelina peut résoudre le problème,
nous sommes derrière lui. 99% de ces forces sont derrière lui".
Christine Razanamahasoa, "ministre de la Justice du
gouvernement de transition" mis en place par l'opposition, a déclaré
plus tôt lundi qu'elle avait ordonné aux procureurs d'arrêter le président
Ravalomanana.
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Le président malgache refuse de démissionner
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ANTANANARIVO, 15 mars -- Le président malgache Marc
Ravalomanana a catégoriquement refusé dimanche de démissionner, ce qu'exige
l'opposition, affirmant qu'il vont gagner la lutte en cours contre son
rival Andry Rajoelina.
Madagascar : Rajoelina promet de ne pas mélanger la religion avec
la politique
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ANTANANARIVO, 15 mars -- Le chef de l'opposition
malgache, Andry Rajoelina, s'est engagé dimanche à ne pas mélangerla
religion avec la politique, s'il devient le chef de l'Etat.
L'opposition malgache échoue à prendre la
présidence
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ANTANANARIVO, 14 mars -- Le chef de l'opposition malgache
Andry Rajoelina n'a pas pu prendre la présidence, comme elle avait juré de
le faire samedi à 18h00 .
Madagascar: le président appelle la police et
l'armée à rester unies
ANTANANARIVO, 13 mars -- Le président malgache Marc
Ravalomanana, confronté à un rude défi de l'opposition, appelé
vendredi la police et l'armée à rester unies dans l'exercice de
leurs fonctions dans la neutralité dans l'actuelle crise
politique,rapporte le site Internet de la présidence.
Madagascar : un nouveau chef d'état-major de
l'armée
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ANTANANARIVO, 11 mars -- Le colonel André Ndriarijaona,
intronisé mardi par ses pairs mutins comme leurnouveau chef d'état-major,
a remplacé mercredi l'actuel chef del'armée, le général Edmond
Rasolofomahandry, a-t-on appris de sources
concordantes.
ANTANANARIVO, 15 mars -- Le président
malgache Marc Ravalomanana a catégoriquement refusé dimanche de
démissionner, cequ'exige l'opposition, affirmant qu'il vont gagner la
lutte en cours contre son rival Andry Rajoelina.
"Ne craignez pas, croyez seulement, je ne vais pas
démissionner", a déclaré le président Ravalomanana à plusieurs
milliers de ses partisans à l'extérieur du palais présidentiel.
"Dieu est le propriétaire du pouvoir, il est le
propriétaire de mon pouvoir et ma vie et les peuples m'ont élu, s'il ne m'accepte pas, je ne resterai pas au pouvoir", a-t-il dit.
"Je profite l'occasion de ce culte de vous dire que
nous allons gagner cette lutte si nous ne nous éloignons pas de Dieu",
a indiqué le président malgache.
Il a déclaré que quelqu'un lui avait conseillé de
fuir à l'étranger, mais "j'ai décidé de rester avec vous."
Il a lancé un appel à l'armée de rester neutre et de
respecterla loi.
"Je connais votre préoccupation sur les soldats qui
voudront marrêter et après faire un coup d'Etat", a déclaré Ravalomanana.
L'opposition dirigée par Andry Rajoelina a prétendu
avoir l'appui des forces armées dans leur campagne contre le
gouvernement.
Le président Ravalomanana a indiqué qu'un référendum
national peut être organisé, si nécessaire, pour résoudre la crise
politique actuelle.
"Je suis prêt à tenir un référendum national, si
nécessaire, pour résoudre la crise actuelle", a-t-il dit.
Le président a dit qu'il a confiance en légitimité
de sa présidence et sa popularité à la population malgache de
s'exprimer.
Rajoelina a appelé ses partisans à venir de nouveau
à un rassemblement anti-gouvernemental lundi, pendant lequel il
annoncera "grandes choses", dont il n'a pas élaboré.
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Madagascar : Rajoelina promet de ne pas mélanger la religion avec
la politique
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ANTANANARIVO, 15 mars -- Le chef de l'opposition
malgache, Andry Rajoelina, s'est engagé dimanche à ne pas mélangerla
religion avec la politique, s'il devient le chef de l'Etat.
L'opposition malgache échoue à prendre la
présidence
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ANTANANARIVO, 14 mars -- Le chef de l'opposition malgache
Andry Rajoelina n'a pas pu prendre la présidence, comme elle avait juré de
le faire samedi à 18h00 .
Madagascar: le président appelle la police et
l'armée à rester unies
ANTANANARIVO, 13 mars -- Le président malgache Marc
Ravalomanana, confronté à un rude défi de l'opposition, appelé
vendredi la police et l'armée à rester unies dans l'exercice de
leurs fonctions dans la neutralité dans l'actuelle crise
politique,rapporte le site Internet de la présidence.
Madagascar : un nouveau chef d'état-major de
l'armée
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ANTANANARIVO, 11 mars -- Le colonel André Ndriarijaona,
intronisé mardi par ses pairs mutins comme leurnouveau chef d'état-major,
a remplacé mercredi l'actuel chef del'armée, le général Edmond
Rasolofomahandry, a-t-on appris de sources
concordantes.
ANTANANARIVO, 15 mars -- Le chef de
l'opposition malgache, Andry Rajoelina, s'est engagé dimanche à ne pas
mélangerla religion avec la politique, s'il devient le chef de l'Etat.
"La religion ne sera plus un moyen pour gagner une
victoire politique à Madagascar", a dit M. Rajoelina à des milliers de ses
partisans après un culte organisé par l'opposition.
Il a appelé ses partisans à réunir de nouveau pour
une rencontre anti-gouvernementale lundi.
Presque au même moment, le parti politique au
pouvoir J'aime Madagascar a également tenu un culte pour démontrer
sa force.
Le président malgache Marc Ravalomanana a déclaré à
cette occasion qu'il préférait un référendum national, si nécessaire,
pour résoudre la crise actuelle.
Rajoelina, le maire déchu d'Antananarivo, avait
tenté en vain de prendre la présidence samedi soir.
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L'opposition malgache échoue à prendre la
présidence
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ANTANANARIVO, 14 mars -- Le chef de l'opposition
malgache Andry Rajoelina n'a pas pu prendre la présidence, comme
elle avait juré de le faire samedi à 18h00 .
L'opposition malgache demande à la cour de
reconnaître son gouvernement
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ANTANANARIVO, 14 mars -- L'opposition malgache a
demandé samedi à la Haute Cour Constitutionnelle de
reconnaître son gouvernement de transition, mis en place au début du
mois dernier et de destituer le président Marc
Ravalomanana.
Le gouvernement malgache dément la démission
du PM
ANTANANARIVO, 14 mars -- Le gouvernement malgache a
démenti la démission du Premier ministre Charles Rabemananjara suite
à la prise de la primature par l'opposition plus tôt samedi
matin.
ANTANANARIVO, 14 mars
-- Le chef de l'opposition malgache Andry Rajoelina n'a pas pu
prendre la présidence, comme elle avait juré de le faire samedi à 18h00
.
Lors d'un rassemblement massif samedi, Rajoelina a
donné un ultimatum de 4 heures au président Marc Ravalomanana de
démissionner, pour permettre à l'opposition de prendre la présidence
pacifiquement.
Rajoelina a déclaré qu'il n'irait pas au palais
présidentiel pour les négociations, mais pour dire au revoir au président
Ravalomanana.
Protégé par des soldats armés, Rajoelina a dit à des
dizaines de milliers de ses partisans qu'il enverrait d'abord une
délégation au palais présidentiel avant qu'il irait prendre sa
fonction.
"La lumière est presque arrivés dans notre pays, et
les ténèbres se prépare à nous quitter", a dit Rajoelina au
rassemblement, auquel ont participé également de hauts
fonctionnaires du gouvernement, dont le président de l'Assemblée
nationale Jacques Sylla.
C'est la première fois pour Rajoelina de se montrer
en public depuis le 4 mars, lorsque le président Ravalomanana a ordonné à
lapolice et aux forces armées de descendre à la rue pour restaurer
la paix et l'ordre dans la capitale.
Rajoelina, maire d'Antananarivo déchu, s'est réfugié
dans l'ambassade de France pendant quelques jours avant d'aller dans
une autre place.
Il a aussi juré de traduire le président
Ravalomanana en justice selon la loi en vigueur à Madagascar.
Par ailleurs, Rajoelina a déclaré que le "Premier
ministre" de son gouvernement de transition, Monja Roindefo, et Charles
Rabemananjara, le Premier Ministre du président Ravalomanana, ont
fait leur passation de pouvoir de façon démocratique jeudi soir.
"Je veux que cela se fera entre moi et
Ravalomanana", a-t-il dit.
Samedi matin, M. Roindefo est entrée dans le bureau
du Premierministre Charles Rabemananjara. Peu de temps après, Roindefo a
déclaré lors d'une conférence de presse tenue à la primature que la
prise de fonction se passe tranquillement et sans confrontation.
Rajoelina, le président autoproclamé de la "Haute
Autorité de la transition", a félicité Roindefo pour la prise de fonction.
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L'opposition malgache demande à la cour de
reconnaître son gouvernement
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ANTANANARIVO, 14 mars -- L'opposition malgache a
demandé samedi à la Haute Cour Constitutionnelle de
reconnaître son gouvernement de transition, mis en place au début du
mois dernier et de destituer le président Marc
Ravalomanana.
Le gouvernement malgache dément la démission
du PM
ANTANANARIVO, 14 mars -- Le gouvernement malgache a
démenti la démission du Premier ministre Charles Rabemananjara suite
à la prise de la primature par l'opposition plus tôt samedi
matin.
ANTANANARIVO, 13 mars
-- Le président malgache Marc Ravalomanana, confronté à un rude
défi de l'opposition, appelé vendredi la police et l'armée à rester unies
dans l'exercice de leurs fonctions dans la neutralité dans l'actuelle
crise politique,rapporte le site Internet de la présidence.
Rencontrant les dirigeants de l'influent Conseil des
églises chrétiennes de Madagascar , le président Ravalomanana a
déclaré que "la communauté internationale ne tolère pas le coup
d'Etat" dans son pays.
Il a promis aux dirigeant de FFKM que son
gouvernement va respecter les conditions proposées par les médiateurs
entre lui etson rival Andry Rajoelina, maire déchu d'Antananarivo, pour la
réussite des assises nationales.
Les assises étaient prévue du 12 au 14 mars pour
trouver une solution pacifique à l'impasse entre le président et
l'opposition,mais avaient été reportées sine die.
Le président de FFKM, Odon Razanakolona, a déclaré
que le Conseil avait commencé un nouveau processus de médiation pour une
première ouverture des assises nationales.
"Nous avons été sollicités par l'Organisation des
Nations Unies et la communauté internationale à mener ce travail de
médiation entre le président Ravalomanana et le chef de l'opposition
Andry Rajoelina," a-t-il dit.
Il a exhorté toutes les parties concernées à cesser
"toutes lesformes de terrorisme, la provocation, les actions de prise de
ministères, et toute forme d'arrestation", pour le succès des
assises nationales.
La radio pro-gouvernemental Radio Mada a rapporté
tôt vendredi que deux chars avaient été déployés dans la capitale par les
mutins jeudi soir, en provenance de la caserne Arivonimamo , pour attaquer le palais présidentiel.
La radio appelle tous les partisans du président
Ravalomanana àse rassembler autour du palais présidentiel et de barrer
toutes les routes vers le palais afin de protéger le président.
Le déploiement des deux chars a été confirmé le même
jour par le porte-parole des mutins, le colonel Claude Rakotonandrasana,
disant qu'ils visaient à "intercepter tous les mercenaires".
Ce développement intervient après que les
commandants de neuf camps militaires d'Antananarivo eurent porté mercredi
le colonel André Ndriarijaona au poste de chef d'état-major de l'armée, en
remplacement du Général Edmond Rasolomahandry, nommé par le
président Marc Ravalomanana à peine un mois auparavant.
A Madagascar, seule le chef de l'Etat a le doit de
désigner le chef de l'état-major de l'armée.
ANTANANARIVO, 11 mars -- Le
colonel André Ndriarijaona, intronisé mardi par ses pairs mutins
comme leurnouveau chef d'état-major, a remplacé mercredi l'actuel chef
del'armée, le général Edmond Rasolofomahandry, a-t-on appris de
sources concordantes.
Ce remplacement, qui aurait dû être nommé par le
chef de l'Etat, intervient juste au lendemain de la démission, sous
contrainte, du ministre de la Défense, le vice-amiral Mamy
Ranaivoniarivo.
"La négociation avec le général
s'est passée dans une fraternité digne de l'armée", a déclaré le
nouveauchef de l'armée, lors d'une brève cérémonie de passation de
pouvoir tenue mercredi au siège de l'état-major.
"Maintenant tous les corps qui sont à Madagascar
sont derrière moi, et notre cohésion n'est pas touchée", a-t-il
affirmé.
Le général Edmond Rasolofomahandry, qui avait lancé
la veille un ultimatum de 72 heures aux responsables politiques pour
mettre fin à la crise, ne s'est pas exprimé lors de la passation de
pouvoir.
Son successeur n'a pas indiqué si cet ultimatum
serait encore maintenu.
Un climat insurrectionnel de l'armée s'empare de la
capitale depuis dimanche dernier, date à laquelle des sous-officiers du
Corps d'armée des personnels et des services administratif et
technique , une caserne militaire dans la capitale, se sont
révoltés contre le régime.
Dans la foulée, neuf chefs de corps de l'armée les
ont ralliés,désignant le colonel André Ndriarijaona comme leur nouveau
chef d'état-major.
A la mi-février, les forces armées malgaches ont
affiché une position de neutralité dans la crise politique actuelle
opposant le président Marc Ravalomanana à son opposant, le maire déchu
d'Antananarivo, Andry Rajoelina.
Pourtant, cette neutralité semble être basculée avec
les dernières évolutions, faisant craindre un débordement de la
situation.
De nombreuses personnes ont été tuées et blessées à
Madagascardepuis le 26 janvier dans les violences qui ont émaillé la crise
politique née de la fermeture à la mi-décembre par le gouvernementde
la télévision Viva, appartenant à Andry Rajoelina.
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