dimanche 1 février 2009

Des responsables du commerce: lutter contre le protectionnisme

Conclure le cycle des  négociations commerciales de Doha constitue ce que les leaders de  la planète peuvent faire de mieux pour empêcher un retour  destructeur au protectionnisme découlant de la crise économique  actuelle, ont déclaré samedi des responsables du commerce.

DAVOS , 31 janvier

-- Conclure le cycle des négociations commerciales de Doha

constitue ce que les leaders de la planète peuvent faire de mieux pour

empêcher un retour destructeur au protectionnisme découlant de la crise

économique actuelle, ont déclaré samedi des responsables du commerce.



En parvenant à un accord commercial mondial, les

plus importantes économies du monde peuvent démontrer que leur

engagement à coopérer et à coordonner leurs efforts pour lutter

contre la crise n'est pas seulement une promesse vide de sens,

ontindiqué des responsables lors d'une session de la réunion

annuelledu Forum économique mondial.

"Cela enverra le signal que les gens se sont rendus

compte qu'il était nécessaire de faire cela ensemble en tant que part

deleur réaction à la crise", a indiqué le directeur général de

l'Organisation mondiale du commerce Pascal Lamy.

Il a ajouté que toutes les indications qu'il avait

reçues démontraient que les leaders du G-20 prenaient au sérieux leur

engagement au cycle de Doha.

La ministre suisse de l'Economie Doris Leuthard a

fait écho à cette estimation, mais a également cité les importants

obstacles politiques à l'accentuation de la libéralisation du commerce

dans un contexte d'augmentation du chômage dans les pays développés

dans le monde.

"Nous aurons des débats acharnés dans mon pays sur

les moyens de soutenir le libre-échange alors que d'autres pays n'ont pas

de protections sociales", a-t-elle ajouté.

Concernant les négociations de Doha, M.Lamy a

exprimé son optimisme quant à une conclusion rapide des pourparlers si la

volonté politique nécessaire était au rendez-vous .

Il a estimé que 80% des termes d'un accord avaient

été fixés, bien que beaucoup de dossiers restent encore à résoudre, tels

que les subventions agricoles dans les pays développés, les

règlementsanti-dumping et les subventions industrielles.

Toutefois, la crise économique peut modifier le

calcul des certains pays développés concernant les coûts et les bénéfices

d'une proposition d'accord, a averti Mari Pangestu, ministre

indonésienne du Commerce.

Tandis que les réformes proposées en matière de

subventions agricoles et que les plafonds de droits de douanes sont

attractifspour les pays en développement, "d'autres choses doivent être

sur la table pour que les avantages soient suffisants pours nous",

a-t-elle affirmé.

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