BEIJING, 24 février
-- Malgré le rejet de leur action enjustice à Paris, les avocats
chinois luttant pour le retour des deux bronzes pillés à l'ancien Palais
d'été de Pékin s'engagent à continuer leurs efforts pour en faire arrêter
la vente aux enchères par la maison Christie's.
"Nous sommes déçus de la décision prise lundi par la
justice française, mais nous devons l'accepter", a déclaré à l'agence
Chinese media, Li Xinfeng, un des 81 avocats chinois qui participent à
cette action.
L'Association pour la protection de l'art chinois en
Europe avait assigné la maison Christie's pour tenter de bloquer
la vente des bronzes, mais le tribunal de Grande Instance de Parisa
estimé jeudi que l'APACE n'avait pas d'intérêt direct dans le sort des
deux sculptures.
"Si la vente doit quand même avoir lieu, nous ne
mettrons pas un terme à notre action et poursuivrons les acquéreurs", a
ajouté Li Xinfeng.
Ren Xiaohong, une avocate faisant partie du groupe
des 81 et qui représente l'APACE à Paris, a déclaré lundi à l'agence
Chinese media que l'action judiciaire "avait revêtu une grande importance",
mêmesi elle n'avait pas abouti.
"Nous espérons éveiller l'intérêt du public européen
au sort des nombreuses oeuvres d'art volées dans le passé et aider à ce
que ces reliques soient rassemblées et bien préservées", a-t-elle
ajouté.
En Chine, les experts juridiques font part de leurs
inquiétudesquant à l'issue des poursuites judiciaires. "Tout en respectant
totalement leur sincérité et leur patriotisme, je pense qu'il y a
peu de chance que les avocats obtiennent gain de cause", déclare
Wang Yunxia, une professeur de droit sur les reliques culturelles à
l'Université du Peuple de Beijing.
"Je n'ai pas encore vu de convention ou de loi
internationale pouvant être appliquée à des reliques historiques aussi
anciennes ", souligne-t-elle.
Les deux bronzes, une tête de rat et une tête de
lapin, faisaient partie des 12 têtes animales qui décoraient une
clepsydre zodiacale ornant le Pavillon de la Mer Calme de
l'ancienPalais d'été de l'empereur Qianlong .
Ils font partie des pièces pillées lors du sac du
Palais d'été par les troupes anglaises et françaises pendant la seconde
guerre de l'opium en 1860.
Le Clan Mondial de la famille Aixinjuelo, une
association baséeà Hong Kong, avait accepté de porter la plainte, mais n'a
pu se qualifier comme partie civile en vertu des lois françaises.
Aixinjuelo est le patronyme clanique des empereurs de la
dynastieQing.
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La Chine s´oppose à la vente de statues
appartenant à son patrimoine culturel
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Une cour de justice française doit se prononcer sur une pétition déposée par
des avocats chinois tentant d'empêcher la maison Christie's de vendre aux
enchères des reliques volées lors du Sac de l'ancien Palais d'été de
Beijing.
Des avocats
chinois saisissent la justice française contre la vente de reliques du
Palais d'été
BEIJING, 20 février -- Des avocats chinois ont entaméune
procédure devant un tribunal français pour faire ordonner à lamaison
Christie's de retirer d'une vente aux enchères deux pièces en bronze,
d'intérêt historique national, pillées en Chine, ont déclaré vendredi ces
avocats.
La vente aux enchères de deux vestiges
culturels chinois sedéroulera comme prévue
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BEIJING, 12 février -- La maison d'enchères Christie's a nié
une possible vente privée de deux vestiges culturels chinois, indiquant
que la vente aux enchères se déroulerait comme prévue, malgré les
dénonciations de la Chine.
Une cour de justice française doit se prononcer sur une pétition déposée par
des avocats chinois tentant d'empêcher la maison Christie's de vendre aux
enchères des reliques volées lors du Sac de l'ancien Palais d'été de Beijing. La
vente aux enchères doit avoir lieu mercredi à Paris, mais elle suscite une vive
opposition de la Chine.
Témoignant d'un savoir-faire chinois ancestral, ces sculptures de bronze de
la dynastie des Qing ornaient encore le Yuanmingyuan il y a de celà 150 ans.
Elles ont été dérobées lors du Sac de la résidence impériale d'été par les
troupes françaises et britanniques durant la seconde guerre de l'opium en
1860.
Elles appartiennent maintenant à la Fondation Yves Saint Laurent, qui cherche
à les vendre, ce à quoi la Chine s'oppose vivement.
Jiang Yu, porte-parole
Ministère des Affaires étrangères chinois
"C'est un fait que ces deux sculptures de bronze ont été pillées par les
troupes franco-anglaises pendant la seconde guerre de l'opium. Il ne fait aucun
doute que ces reliques appartiennent à la Chine. Les reliques pillées doivent
être rendues à la Chine."
La Chine a de bonnes raisons de s'indigner. La convention de l'UNESCO sur les
objects culturels volés et exportés illégalement stipule que tout objet pillé ou
disparu durant un conflit doit être restitué sans limitation de durée.
Malgré tout, certains pays ayant pillé des reliques n'ont jamais signé la
convention. Selon les experts, il est donc difficile de se servir de celle-ci
pour rapatrier les trésors dérobés.
Des études évaluent à 1,6 million le nombre de reliques chinoises exposées
dans des musées dans près de 50 pays. Certains experts estiment même que le
chiffre réel pourrait être dix fois plus élevé.
Plus de 3 mille reliques chinoises ont pu être récupérées par le gouvernement
chinois grâce à des efforts diplomatiques et judiciaires.
Les deux reliques au coeur de la vente aux enchères de Paris sont estimées à
8 à 10 millions d'euros chacune.
Le Bureau national des reliques s'oppose à la vente des trésors dérobés et
décourage les Chinois d'acheter les reliques pillées afin de permettre leur
retour au pays.
Source: CCTV.com
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Des avocats
chinois saisissent la justice française contre la vente de reliques du
Palais d'été
BEIJING, 20 février -- Des avocats chinois ont entaméune
procédure devant un tribunal français pour faire ordonner à lamaison
Christie's de retirer d'une vente aux enchères deux pièces en bronze,
d'intérêt historique national, pillées en Chine, ont déclaré vendredi ces
avocats.
La vente aux enchères de deux vestiges
culturels chinois sedéroulera comme prévue
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BEIJING, 12 février -- La maison d'enchères Christie's a nié
une possible vente privée de deux vestiges culturels chinois, indiquant
que la vente aux enchères se déroulerait comme prévue, malgré les
dénonciations de la Chine.
BEIJING, 20 février -- Des avocats chinois
ont entaméune procédure devant un tribunal français pour faire ordonner à
lamaison Christie's de retirer d'une vente aux enchères deux pièces
en bronze, d'intérêt historique national, pillées en Chine, ont
déclaré vendredi ces avocats.
Un dépôt de plainte a été présenté jeudi soir devant
un tribunal de Paris, quatre jours avant les enchères prévues du 23
au 25 à Paris, a révélé Liu Yang, chef d'un groupe d'environ 90
avocats.
Bernard Gomez, président de l'Association pour la
Protection des arts chinois en Europe , a accepté d'être le garant
de la propriété des deux têtes de bronze - une tête de lapin et une
autre de rat, a-t-il dit.
Les reliques de la Dynastie des Qing
ornaient l'ancien palais d'été impérial de Yuanmingyuan. Elles ont été
volées lorsque le palais a été pillé et brûlé par les troupes
franco-britanniques durant la Seconde guerre de l'opium en 1860.
Les deux têtes appartiennent actuellement à la
Fondation Yves Saint Laurent et ont été mises en vente par son compagnon
Pierre Bergé.
"Si nous ne réussissons pas à avoir une décision
légale en notre faveur, nous participerons aux enchères et déciderons
après de la suite des évènements", a poursuivi Liu Yang.
Les avocats ont écrit à la maison Christie's la
semaine dernière pour lui demander de retirer de la vente les deux
bronzeset ils envisagent de traîner Pierre Bergé en justice si la maison
Christie's les mettait aux enchères. Mais Christie's a répondu
qu'elle maintenait la vente comme prévu.
Selon la responsable des relations publiques de
Christie's en Chine, Mme Chen Yan, les recettes provenant de tous les
articles de la collection de Yves Saint Laurent et de Pierre Bergé seront
utilisées à des fins caritatives.
Tous les objets, y compris les deux sculptures en
bronze, possèdent des documents juridiques prouvant l'entière légalité de
leur possession, a-t-elle expliqué.
Les spécialistes s'attendent à ce que les deux têtes
de bronze se vendent de 8 à 10 millions d'euros chacune .
Liu Yang a révélé que le "Global Aixinjueluo Family
Clan", une association enregistrée à Hong Kong, avait accepté de se porter
partie civile. Aixinjueluo est le nom clanique des empereurs de
laDynastie des Qing.
Selon un communiqué de l'administration de
l'ancien Palais d'été, le Yuanmingyuan, ces reliques d'intérêt historique ont
été volées et doivent être rendues à la Chine qui en
est incontestablement propriétaire.
Source:
CRIENGLISH.com
BEIJING, 12 février --
La maison d'enchères Christie's a nié une possible vente privée de deux
vestiges culturels chinois, indiquant que la vente aux enchères se
déroulerait comme prévue, malgré les dénonciations de la Chine.
Dans un courrier électronique expédié à l'agence de
presse Chinese media , Christie's a nié les informations des
journaux Taiwan's Economic Daily et Europe Journal, selon lesquelsle
géant des enchères allait mener une vente privée des têtes de rat et de
lièvre en bronze pillées du Palais Yuanmingyuan de Beijing.
Les deux sculptures en bronze ont été pillées à
l'époque de laDynastie des Qing à Beijing. Elles seront mises
aux enchères par Christie's à Paris, du 23 au 25 février.
Les deux pièces appartiennent actuellement à la
Fondation Pierre Berge-Yves Saint Laurent . Les deux sculptures
pourraient atteindre chacune 8 à 10 millions d'euros .
"La collection de YSL détient un titre de propriété
fermement légal pour ces deux têtes et nous estimons que la vente aux
enchères doit avoir lieu", a indiqué Christie's dans son e-mail.
Les deux têtes d'animaux en bronze étaient intégrées
à la fontaine-horloge du Palais impérial Yuanmingyuan. Elles ont été
pillées par les troupes coalisées anglo-françaises pendant la
Seconde Guerre de l'Opium, en 1860.
81 avocats chinois ont envoyé une lettre à
Christie's, afin d'empêcher la mise aux enchères.
La Chine et la France ont signé une convention sur
les biens culturels volés ou illicitement exportés, selon laquelle tous
les biens culturels volés ou perdus à cause de la guerre doivent être
restitués sans délais à leur pays d'origine.
L'Administration d'Etat du Patrimoine culturel de
Chine a déclaré le mois dernier que la vente aux enchères par Christie's
des deux têtes volées était inacceptable et que la Chine ne comptait
pas les acheter.
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