jeudi 26 février 2009

Les avocats chinois déterminés à poursuivre leurs démarches pour  le retour des bronzes de l'ancien Palais d'été

Malgré le rejet de leur action en justice à Paris, les avocats chinois luttant pour le retour des  deux bronzes pillés à l'ancien Palais d'été de Pékin s'engagent à  continuer leurs efforts pour en faire arrêter la vente aux  enchères par la maison Christie's.

BEIJING, 24 février

-- Malgré le rejet de leur action enjustice à Paris, les avocats

chinois luttant pour le retour des deux bronzes pillés à l'ancien Palais

d'été de Pékin s'engagent à continuer leurs efforts pour en faire arrêter

la vente aux enchères par la maison Christie's.

"Nous sommes déçus de la décision prise lundi par la

justice française, mais nous devons l'accepter", a déclaré à l'agence

Chinese media, Li Xinfeng, un des 81 avocats chinois qui participent à

cette action.

L'Association pour la protection de l'art chinois en

Europe avait assigné la maison Christie's pour tenter de bloquer

la vente des bronzes, mais le tribunal de Grande Instance de Parisa

estimé jeudi que l'APACE n'avait pas d'intérêt direct dans le sort des

deux sculptures.

Malgré le rejet de leur action en justice à Paris, les avocats chinois luttant pour le retour des  deux bronzes pillés à l'ancien Palais d'été de Pékin s'engagent à  continuer leurs efforts pour en faire arrêter la vente aux  enchères par la maison Christie's.

"Si la vente doit quand même avoir lieu, nous ne

mettrons pas un terme à notre action et poursuivrons les acquéreurs", a

ajouté Li Xinfeng.

Ren Xiaohong, une avocate faisant partie du groupe

des 81 et qui représente l'APACE à Paris, a déclaré lundi à l'agence

Chinese media que l'action judiciaire "avait revêtu une grande importance",

mêmesi elle n'avait pas abouti.

"Nous espérons éveiller l'intérêt du public européen

au sort des nombreuses oeuvres d'art volées dans le passé et aider à ce

que ces reliques soient rassemblées et bien préservées", a-t-elle

ajouté.

En Chine, les experts juridiques font part de leurs

inquiétudesquant à l'issue des poursuites judiciaires. "Tout en respectant

totalement leur sincérité et leur patriotisme, je pense qu'il y a

peu de chance que les avocats obtiennent gain de cause", déclare

Wang Yunxia, une professeur de droit sur les reliques culturelles à

l'Université du Peuple de Beijing.

"Je n'ai pas encore vu de convention ou de loi

internationale pouvant être appliquée à des reliques historiques aussi

anciennes ", souligne-t-elle.

Les deux bronzes, une tête de rat et une tête de

lapin, faisaient partie des 12 têtes animales qui décoraient une

clepsydre zodiacale ornant le Pavillon de la Mer Calme de

l'ancienPalais d'été de l'empereur Qianlong .

Ils font partie des pièces pillées lors du sac du

Palais d'été par les troupes anglaises et françaises pendant la seconde

guerre de l'opium en 1860.

Le Clan Mondial de la famille Aixinjuelo, une

association baséeà Hong Kong, avait accepté de porter la plainte, mais n'a

pu se qualifier comme partie civile en vertu des lois françaises.

Aixinjuelo est le patronyme clanique des empereurs de la

dynastieQing.



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La Chine s´oppose à la vente de statues

appartenant à son patrimoine culturel

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Une cour de justice française doit se prononcer sur une pétition déposée par des avocats chinois tentant d'empêcher la maison Christie's de vendre aux enchères des reliques volées lors du Sac de l'ancien Palais d'été de Beijing.



Une cour de justice française doit se prononcer sur une pétition déposée par

des avocats chinois tentant d'empêcher la maison Christie's de vendre aux

enchères des reliques volées lors du Sac de l'ancien Palais d'été de

Beijing.



Des avocats

chinois saisissent la justice française contre la vente de reliques du

Palais d'été



BEIJING, 20 février -- Des avocats chinois ont entaméune

procédure devant un tribunal français pour faire ordonner à lamaison

Christie's de retirer d'une vente aux enchères deux pièces en bronze,

d'intérêt historique national, pillées en Chine, ont déclaré vendredi ces

avocats.



La vente aux enchères de deux vestiges

culturels chinois sedéroulera comme prévue
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BEIJING, 12 février -- La maison d'enchères Christie's a nié

une possible vente privée de deux vestiges culturels chinois, indiquant

que la vente aux enchères se déroulerait comme prévue, malgré les

dénonciations de la Chine.



Une cour de justice française doit se prononcer sur une pétition déposée par des avocats chinois tentant d'empêcher la maison Christie's de vendre aux enchères des reliques volées lors du Sac de l'ancien Palais d'été de Beijing. La vente aux enchères doit avoir lieu mercredi à Paris, mais elle suscite une vive opposition de la Chine.



Une cour de justice française doit se prononcer sur une pétition déposée par

des avocats chinois tentant d'empêcher la maison Christie's de vendre aux

enchères des reliques volées lors du Sac de l'ancien Palais d'été de Beijing. La

vente aux enchères doit avoir lieu mercredi à Paris, mais elle suscite une vive

opposition de la Chine.



Témoignant d'un savoir-faire chinois ancestral, ces sculptures de bronze de

la dynastie des Qing ornaient encore le Yuanmingyuan il y a de celà 150 ans.



Elles ont été dérobées lors du Sac de la résidence impériale d'été par les

troupes françaises et britanniques durant la seconde guerre de l'opium en

1860.



Elles appartiennent maintenant à la Fondation Yves Saint Laurent, qui cherche

à les vendre, ce à quoi la Chine s'oppose vivement.



Une cour de justice française doit se prononcer sur une pétition déposée par des avocats chinois tentant d'empêcher la maison Christie's de vendre aux enchères des reliques volées lors du Sac de l'ancien Palais d'été de Beijing. La vente aux enchères doit avoir lieu mercredi à Paris, mais elle suscite une vive opposition de la Chine.



Jiang Yu, porte-parole



Ministère des Affaires étrangères chinois



"C'est un fait que ces deux sculptures de bronze ont été pillées par les

troupes franco-anglaises pendant la seconde guerre de l'opium. Il ne fait aucun

doute que ces reliques appartiennent à la Chine. Les reliques pillées doivent

être rendues à la Chine."



La Chine a de bonnes raisons de s'indigner. La convention de l'UNESCO sur les

objects culturels volés et exportés illégalement stipule que tout objet pillé ou

disparu durant un conflit doit être restitué sans limitation de durée.



Malgré tout, certains pays ayant pillé des reliques n'ont jamais signé la

convention. Selon les experts, il est donc difficile de se servir de celle-ci

pour rapatrier les trésors dérobés.



Des études évaluent à 1,6 million le nombre de reliques chinoises exposées

dans des musées dans près de 50 pays. Certains experts estiment même que le

chiffre réel pourrait être dix fois plus élevé.



Plus de 3 mille reliques chinoises ont pu être récupérées par le gouvernement

chinois grâce à des efforts diplomatiques et judiciaires.



Une cour de justice française doit se prononcer sur une pétition déposée par des avocats chinois tentant d'empêcher la maison Christie's de vendre aux enchères des reliques volées lors du Sac de l'ancien Palais d'été de Beijing. La vente aux enchères doit avoir lieu mercredi à Paris, mais elle suscite une vive opposition de la Chine.



Les deux reliques au coeur de la vente aux enchères de Paris sont estimées à

8 à 10 millions d'euros chacune.



Le Bureau national des reliques s'oppose à la vente des trésors dérobés et

décourage les Chinois d'acheter les reliques pillées afin de permettre leur

retour au pays.



Source: CCTV.com



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Des avocats

chinois saisissent la justice française contre la vente de reliques du

Palais d'été



BEIJING, 20 février -- Des avocats chinois ont entaméune

procédure devant un tribunal français pour faire ordonner à lamaison

Christie's de retirer d'une vente aux enchères deux pièces en bronze,

d'intérêt historique national, pillées en Chine, ont déclaré vendredi ces

avocats.



La vente aux enchères de deux vestiges

culturels chinois sedéroulera comme prévue
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BEIJING, 12 février -- La maison d'enchères Christie's a nié

une possible vente privée de deux vestiges culturels chinois, indiquant

que la vente aux enchères se déroulerait comme prévue, malgré les

dénonciations de la Chine.





BEIJING, 20 février -- Des avocats chinois

ont entaméune procédure devant un tribunal français pour faire ordonner à

lamaison Christie's de retirer d'une vente aux enchères deux pièces

en bronze, d'intérêt historique national, pillées en Chine, ont

déclaré vendredi ces avocats.

Un dépôt de plainte a été présenté jeudi soir devant

un tribunal de Paris, quatre jours avant les enchères prévues du 23

au 25 à Paris, a révélé Liu Yang, chef d'un groupe d'environ 90

avocats.

Bernard Gomez, président de l'Association pour la

Protection des arts chinois en Europe , a accepté d'être le garant

de la propriété des deux têtes de bronze - une tête de lapin et une

autre de rat, a-t-il dit.

Les reliques de la Dynastie des Qing

ornaient l'ancien palais d'été impérial de Yuanmingyuan. Elles ont été

volées lorsque le palais a été pillé et brûlé par les troupes

franco-britanniques durant la Seconde guerre de l'opium en 1860.

Les deux têtes appartiennent actuellement à la

Fondation Yves Saint Laurent et ont été mises en vente par son compagnon

Pierre Bergé.

"Si nous ne réussissons pas à avoir une décision

légale en notre faveur, nous participerons aux enchères et déciderons

après de la suite des évènements", a poursuivi Liu Yang.

Les avocats ont écrit à la maison Christie's la

semaine dernière pour lui demander de retirer de la vente les deux

bronzeset ils envisagent de traîner Pierre Bergé en justice si la maison

Christie's les mettait aux enchères. Mais Christie's a répondu

qu'elle maintenait la vente comme prévu.

Selon la responsable des relations publiques de

Christie's en Chine, Mme Chen Yan, les recettes provenant de tous les

articles de la collection de Yves Saint Laurent et de Pierre Bergé seront

utilisées à des fins caritatives.

Tous les objets, y compris les deux sculptures en

bronze, possèdent des documents juridiques prouvant l'entière légalité de

leur possession, a-t-elle expliqué.

Les spécialistes s'attendent à ce que les deux têtes

de bronze se vendent de 8 à 10 millions d'euros chacune .

Liu Yang a révélé que le "Global Aixinjueluo Family

Clan", une association enregistrée à Hong Kong, avait accepté de se porter

partie civile. Aixinjueluo est le nom clanique des empereurs de

laDynastie des Qing.

Selon un communiqué de l'administration de

l'ancien Palais d'été, le Yuanmingyuan, ces reliques d'intérêt historique ont

été volées et doivent être rendues à la Chine qui en

est incontestablement propriétaire.



La maison d'enchères  Christie's a nié une possible vente privée de deux vestiges  culturels chinois, indiquant que la vente aux enchères se  déroulerait comme prévue, malgré les dénonciations de la Chine.

Source:

CRIENGLISH.com

BEIJING, 12 février --

La maison d'enchères Christie's a nié une possible vente privée de deux

vestiges culturels chinois, indiquant que la vente aux enchères se

déroulerait comme prévue, malgré les dénonciations de la Chine.

Dans un courrier électronique expédié à l'agence de

presse Chinese media , Christie's a nié les informations des

journaux Taiwan's Economic Daily et Europe Journal, selon lesquelsle

géant des enchères allait mener une vente privée des têtes de rat et de

lièvre en bronze pillées du Palais Yuanmingyuan de Beijing.

Les deux sculptures en bronze ont été pillées à

l'époque de laDynastie des Qing à Beijing. Elles seront mises

aux enchères par Christie's à Paris, du 23 au 25 février.

Les deux pièces appartiennent actuellement à la

Fondation Pierre Berge-Yves Saint Laurent . Les deux sculptures

pourraient atteindre chacune 8 à 10 millions d'euros .

"La collection de YSL détient un titre de propriété

fermement légal pour ces deux têtes et nous estimons que la vente aux

enchères doit avoir lieu", a indiqué Christie's dans son e-mail.

Les deux têtes d'animaux en bronze étaient intégrées

à la fontaine-horloge du Palais impérial Yuanmingyuan. Elles ont été

pillées par les troupes coalisées anglo-françaises pendant la

Seconde Guerre de l'Opium, en 1860.

81 avocats chinois ont envoyé une lettre à

Christie's, afin d'empêcher la mise aux enchères.

La Chine et la France ont signé une convention sur

les biens culturels volés ou illicitement exportés, selon laquelle tous

les biens culturels volés ou perdus à cause de la guerre doivent être

restitués sans délais à leur pays d'origine.

L'Administration d'Etat du Patrimoine culturel de

Chine a déclaré le mois dernier que la vente aux enchères par Christie's

des deux têtes volées était inacceptable et que la Chine ne comptait

pas les acheter.

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