mardi 10 février 2009

Le président français rappelle son "estime personnelle" pour le PM britannique

PARIS, 10 février -- La présidence

française a publiémardi un communiqué pour affirmer que le président

français Nicolas Sarkozy "déplorait" la manière d'interprétation en

Grande-Bretagne de ses commentaires sur l'économie britannique, eta

rappelé son "estime personnelle" pour le Premier ministre britannique

Goldon Brown.

"L'Elysée a pris contact avec Downing street pour

confirmer au Premier ministre Gordon Brown que le président Sarkozy

déplorait la manière dont ses commentaires sur l'économie

britannique ont été rapportés au Royaume-Uni", affirme le

communiqué.

"Le président de la République a rappelé toute

l'estime personnelle qu'il porte à M. Gordon Brown, et en particulier au

rôle moteur qu'il a joué pour élaborer une réponse commune face à la

crise", ajoute le communiqué, et de noter que les deux dirigeants ont

travaillé "étroitement ensemble pour contribuer à apporter une réponse

européenne face à une crise économique globale".

"La France et le Royaume-Uni agissent dans la même

direction: les deux pays ont adopté les mesures nécessaires pour

recapitaliser leur système bancaire en octobre dernier et ont prisla

décision de recourir à des dépenses budgétaires pour relancer leur

économie, rejetant ainsi la thèse de ceux qui considèrent qu'il faut

simplement attendre que la récession passe sans agir", signale le

communiqué.

"Le président Sarkozy a confirmé combien il était

désireux de continuer à travailler étroitement avec le Premier ministre

Brown dans les mois et les années à venir", conclut le communiqué.

Lors d'une intervention radiotélévisée

jeudi dernier, sous forme d'interview accordée à des journalistes de radio et

de télévision, M. Sarkozy avait notamment estimé que la décision

du gouvernement britannique d'abaisser la TVA dans l'espoir de

relancer la consommation n'avait "amené absolument aucun progrès".Il

avait également déclaré que "franchement quand on voit la situation

aux Etats-Unis et au Royaume-Uni, on n'a pas envie de leur

ressembler".

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