ROME, 26 décembre -- Après la détection du
virus Ebola-Reston chez les porcs aux Philippines, l'Organisation des
Nations Unies pour l'alimentation et l'agricutlure , l'Organisation
mondiale de la santé animale et l'Organisation mondiale de la
santé offrent leur aide sur la demande du gouvernement
philippin.
Une équipe d'experts des trois organismes vont
travailler aux Philippines afin d' approfondir les recherches, rapporte le
site internet de la FAO visité vendredi.
Une hausse de la mortalité porcine dans les élevages
des provinces de Nueva Ecija et Bulacan en 2007 et 2008 a incité le
gouvernement des Philippines à lancer des recherches de
laboratoire.
Des échantillons prélevés sur des cochons malades en
mai, juinet septembre 2008 ont été envoyés aux laboratoires de référence
internationaux qui ont confirmé fin octobre que les porcs étaient
infectés par une souche très virulente du syndrome dysgénésique
etrespiratoire du porc et par le virus Ebola-Reston.
Même si la co-infection chez les porcins n'a rien
d'inhabituel,c'est la première fois au monde qu'un virus Ebola-Reston est
isoléchez les porcs, a souligné la FAO.
Mais ce n'est toutefois pas la première fois que le
virus est décelé aux Philippines: il a été identifié chez des singes des
Philippines au cours d'épidémies qui ont éclaté en 1989-1990, 1992et
en 1996.
Selon le Département de la santé des Philippines,
des tests initiaux de laboratoire pour déceler une infection Ebola-Reston
ont été effectués sur les manipulateurs d'animaux et les ouvriers
des abattoirs soupçonnés d'avoir été en contact avec des cochons
infectés, mais se sont avérés négatifs.
Des tests supplémentaires sont en cours.
Les Philippines ont informé l'OIE que tous les
animaux infectés avaient été abattus et enterrés ou incinérés, que les
sites et é tablissements infectés avaient été désinfecté s et que
les zones touchées ont été mise en quarantaine stricte et soumisesà
des contrôles de mouvements.
La vaccination des porcs contre le SDRP, qui n'est
pas transmissible à l'homme, est en cours dans la province de
Bucalan.
L'équipe mixte FAO/OIE/OMS travaillera avec ses
homologues dansle pays pour affronter, par des investigations de terrain
et de laboratoire, des questions importantes liées à la source du
virus,sa transmission, sa virulence et son habitat naturel, afin de
pouvoir donner des conseils appropriés de protection sanitaire,
selon la FAO.
D'ici là, la FAO et l'OMS ont souligné
l'importance de poursuivre de bonnes pratiques d'hygiène de base et
de manipulation des aliments. Le Département de l'agriculture
des Philippines a avisé le public de n'acheter de la viande que
de source certifiée par ses Services d 'inspection
vétérinaire nationaux.
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