BRUXELLES, 11 novembre -- La Commission
européenne a adopté mardi une communication et une proposition de
recommandation du Conseil de l'UE sur les maladies rares, qui
définissent une stratégie globale de l'Union européenne destinée
àaider les Etats membres en matière de diagnostic, de traitement
etde soins pour les citoyens de l'Union souffrant de telles
maladies.
Les nouveaux documents adoptés décrivent une
stratégie communautaire s'articulant autour de trois grands axes d'action
qui consistent à améliorer la reconnaissance et la visibilité des
maladies rares, à soutenir les plans nationaux consacrés aux
maladies rares dans les États membres, et à renforcer la coopération
et la coordination dans le domaine des maladies rares au niveau européen.
"La coopération européenne contribuera à regrouper
les ressources limitées disponibles pour les maladies rares, qui sont
actuellement dispersées entre les différents pays de l'UE. L'action
européenne facilitera les contacts entre les patients et les
professionnels des différents États membres et, partant, l'échange de
connaissances et d'informations, ainsi que la coordination dans ce
domaine", a dit la CE dans une déclaration.
La commissaire européenne à la santé, Mme Androulla
Vassiliou, a déclaré: "nous voulons sortir de l'ombre les patients
atteints de maladies rares. L'expertise dans ce domaine est dispersée dans
toute l'Union. L'existence même de certaines de ces affections n'est
pas pleinement reconnue. Par conséquent, de très nombreux patients
demeurent plongés dans l'incertitude pendant des années avant que leur
maladie ne soit correctement diagnostiquée et traitée."
"Il s'agit d'un domaine où la valeur ajoutée d'une
collaboration au niveau européen est manifeste et concrète, et peut
faire toute la différence entre marginalisation et traitementapproprié de
millions de personnes dans toute l'Europe", a-t-elle ajouté.
Les maladies rares sont des affections
qui touchent moins de cinq personnes sur dix mille. Selon les estimations
de l'UE, entre5 000 et 8 000 maladies rares différentes existent
aujourd'hui et elles touchent jusqu'à 8 % de la population au total,
soit environ36 millions de personnes dans les 27 États membres de l'UE.
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